Le 12 décembre 2015 nous avons tenu une journée d’échange qui a été l’aboutissement de quatre années d’étude du séminaire de Charles Melman La névrose obsessionnelle.
Au terme de ce travail de lecture, nous pouvons avancer que la richesse de ce séminaire de Charles Melman nous a enseignées et ouvertes à de nouvelles questions tant à propos de la névrose obsessionnelle proprement dite, mais aussi sur son accointance avec ce social mené par le discours du capitaliste. Il nous a aussi permis d’avancer nos interrogations sur le versant féminin de cette névrose ou des symptômes qui en relèveraient.
D’autres groupes se sont également attelés à cette lecture et notamment à Chambéry.
Enfin, les conférences de l’introduction à la psychanalyse 2014-2015 portait sur la névrose obsessionnelle. L’homme aux rats (journal d’une analyse de Freud), et les apports du séminaire de Charles Melman constituaient les textes des groupes de lecture.
Alors s’il n’y a pas de dernier mot, une ponctuation à ces différents travaux nous a paru s’imposer. Exercice de mise en commun des questions qu’elles n’auront, pour chacun d’entre nous, pas manqué de susciter.
Les quelques textes que nous avons réunis dans ce dossier rendent compte des questions que leurs auteurs ont souhaité venir soumettre aux autres participants, supports d’échanges entre les différents protagonistes : les étudiants, les conférenciers qui ont bien voulu être discutants tout au long de cette journée, les animateurs des groupes de lectures pour l’initiation à la psychanalyse ; les personnes ayant participées aux différents groupes de travail sur ce thème, et tous ceux intéressés.
Il ne nous a pas été possible de reprendre la teneur des débats qui se sont engagés, cela est fort dommage d’autant plus ce cette journée fût une réussite tant du point de vue de la qualité du travail qui s’y est engagé que du défi de transmission qu’elle a relevée.
Nous en profitons pour remercier tous ceux qui y ont contribué et participé. Plus particulièrement parmi eux, nos remerciements s’adressent aux conférenciers de l’initiation à la psychanalyse sans qui cette journée n’aurait sans doute pas atteint aussi sérieusement ses objectifs.
Françoise Checa et Annie Delannoy