Responsables : Gérard Amiel, Maryvonne Febvin, Marisa Fiumano, Sylvie Lanfray, Jean-Paul Hiltenbrand, Françoise Rey
Avons-nous des références bien établies pour parler du féminin aujourd’hui ?
Nous sommes dans une période où les «progrès» qui ont transformé la condition féminine se payent d’un prix dont les cures nous donnent un certain éclairage.
Du coup le féminin comme abri pour une femme, comment en rendre compte ?
Par exemple qu’est devenue la place des femmes, face à la déconstruction de l’Œdipe et de la famille ?
Quel appui pour le féminin si la Mère est devenue la pièce maîtresse de l’attribution de la fonction phallique ?
Comment est appréhendé le non-rapport sexuel si les contraintes de structure entre homme et femme ne font plus partie d’une sorte de savoir inconscient ?
Si l’on considère que le féminin est intimement lié à la fonction symbolique c’est-à-dire ce qui s’organise dans le manque quel accueil est-il possible de faire à ce manque dans un social qui contraint, demande toujours plus d’être présent, visible... ?
Heureusement le féminin reste toujours à l’œuvre, comme un trait d’esprit, dans des paroles des symptômes qu’il faut savoir accueillir comme une bonne nouvelle de l’inconscient.