Agenda
Lecture du chapitre 4, Contribution à la psychologie de la vie amoureuse, Le tabou de la virginité, p. 66 à 80 de La vie sexuelle, de Sigmund Freud, PUF, Paris, 1ere Edition 1969 à la grande salle de l’ALIRA, 6 cours Jean Jaurès à Grenoble
Lecture du chapitre 5, Pour introduire le narcissisme, partie I, p. 81 à 88 de La vie sexuelle, de Sigmund Freud, PUF, Paris, 1ere Edition 1969 à la grande salle de l’ALIRA, 6 cours Jean Jaurès à Grenoble
Lecture du chapitre 5, Pour introduire le narcissisme, partie II, p. 88 à 96 de La vie sexuelle, de Sigmund Freud, PUF, Paris, 1ere Edition 1969 à la grande salle de l’ALIRA, 6 cours Jean Jaurès à Grenoble
Lecture du chapitre 5, Pour introduire le narcissisme, partie III, p. 96 à 105 de La vie sexuelle, de Sigmund Freud, PUF, Paris, 1ere Edition 1969 à la grande salle de l’ALIRA, 6 cours Jean Jaurès à Grenoble
Lecture du chapitre 6, Sur les transpositions de pulsions plus particulièrement dans l’érotisme anal, p. 106 à 112 de La vie sexuelle, de Sigmund Freud, PUF, Paris, 1ere Edition 1969 à la grande salle de l’ALIRA, 6 cours Jean Jaurès à Grenoble
Responsable : Marisa Fiumano
Dates : 17 et 18 mai 2025
Lieu : Milan
Informations
Mme Christine Bouvier-Müh ne pourra assurer les deux premières séances du séminaireLe psychanalyste, le philosophe et le témoin,initialement prévues les lundi 18 novembre et lundi 16 décembre à 20h30.La première séance aura lieu le lundi 20 janvier, à 20h30.
Contact :
Nouveau textes
L’ère du soupçon (Propos de la paranoïa commune)
- Par CORON O.
Exposé à Gap en novembre 2024 dans le cadre des conférences de psychanalyse de l’Ali Rhône-Alpes
Lorsque j’étais enfant, parmi les ouvrages qu’on trouvait dans la bibliothèque de mes parents, il y en avait un qui m’intriguait beaucoup, c’était Psychopathologie de la vie quotidienne, c’est un livre original parce que Freud n’y traite pas de maladie mentale, mais de nos bizarreries, des moments où la mécanique se grippe, où ça dérape, qu’il s’agisse d’un lapsus, d’un acte manqué ou d’un oubli, bref, des formations de l’inconscient. Il s’agissait pour lui dans ce livre de révéler à tous la dynamique de l’inconscient non pas comme quelque chose de spécifique aux grands malades, mais qui concerne aussi les gens équilibrés, ceux qui parviennent à aimer et à travailler pour reprendre la définition que donnait Freud de la santé mentale.
Sommes-nous mal barrés ?
- Par AREL P.
Je vais repartir pour cette dernière soirée de l’année sur un point de notre débat qui fait écho à d’autres travaux au sein de l’association lacanienne, à savoir la place que nous pouvons donner à ce que nous appelons depuis Freud la castration. L’exposé de Jean-Luc Cacciali nous a amené à nous interroger sur la place que peut tenir un sacrifice pour les hommes et les femmes, sacrifice dont il s’entendait bien qu’il s’agissait de la castration. Il nous a invité à examiner la question de savoir si la rencontre entre un homme et une femme peut se faire autrement qu’en passant par ce qu’il a appelé un sacrifice commun, la castration.
Tout en souscrivant à ce questionnement qui revient à dire qu’hommes et femmes ont affaire à la castration, il m’est apparu que je pouvais avoir quelques réserves sur cette proposition. Je peux aujourd’hui formuler un peu plus précisément ces réserves qui portent sur deux points. La première est sur ce rapport à la castration. S’il est indéniable qu’hommes et femmes ont affaire à la castration, même si c’est bien souvent sur un mode défensif, les modalités de rapport à la castration sont bien différentes du côté homme et du côté femme. La deuxième est sur ce terme de sacrifice lorsque nous parlons de la castration. En effet si la castration implique une perte, qualifier cette perte de sacrifice nous renvoie au cœur de notre débat de cette année concernant notre rapport à l’Autre, dont les modalités sont différentes selon que nous nous adressons à un Autre non barré ou à un Autre barré.