Agenda
Lecture du chapitre 7, L’organisation génitale infantile, p. 113 à 116 de La vie sexuelle, de Sigmund Freud, PUF, Paris, 1ere Edition 1969 à la grande salle de l’ALIRA, 6 cours Jean Jaurès à Grenoble
Discutants : Patrick GUYOMARD, président fondateur de la Société de Psychanalyse Freudienne, Directeur des Éditions Campagne Première et Gérard Amiel, psychiatre et psychanalyste.
Date : le 15 mai 2025
Lieu : 23 rue Campagne-Première, 75014 Paris
Responsable : Alessandro Bertoloni, Jean-Louis Chassaing, Marisa Fiumanò, Francoise Rey, Christian Rey, Paolo Scarano
Dates : samedi 17 et dimanche 18 mai 2025 de 9h30 à 17h30
Lieu : Milan, Casa della Cultura. Via Borgogna 3
En presenciel et par zoom. Tarif € 100 - étudiant(e)s € 50
une rencontre ouverte à tous sur le thème : mauvais genre ?
Date : le samedi 24 mai
Lieu : grande salle de l'ALI-Rhône-Alpes, 6 cours Jean Jaurès, 38000 Grenoble
Interviendront, lors de cette journée :
Anne Enot
Odile Fombonne
Dominique Janin Duc
Karine Poncet Montange
Responsables : A. Beine, J. Castro, A. Chiari, M. Estenne, T. Florentin, M. Gérard, N. Gorlenko, C. Henry de Frahan, A. Rozenberg, A. Videau
Date : samedi 24 et dimanche 25 mai 2025 de 9 H 30 à 17 H 30
Lieu : au local de l’AfB 15 av de Roodebeek, 1030 Bruxelles et en distanciel
Inscriptions jusqu’au 22 mai sur ephep.com
Tarif : 100 €, tarif étudiant : 30 € Option déjeuner (2 jours) : +40 €
Lecture du chapitre 8, La disparition du complexe d’Œdipe, p. 117 à 122 de La vie sexuelle, de Sigmund Freud, PUF, Paris, 1ere Edition 1969 à la grande salle de l’ALIRA, 6 cours Jean Jaurès à Grenoble
Informations
Modification des prochaines dates
Chers collègues,
Merci de prendre note des nouvelles dates du séminaire Lacan et la littérature d'Esther Tellermann et de Gérard Amiel. Celui-ci aura lieu de 11h00 à 13h00 au 25 rue de Lille à Paris le :
-24 mai
Nous sommes bien désolés des désagréments provoqués par ces changements et vous prions de nous en excuser.
Le séminaire Sommes-nous mal barrés ? Destin de l’altérité dans la cure et dans le social (suite) de Pierre Arel, Jean-Luc Cacciali, Alexis Chiari, Dominique Janin-Duc, Jérôme Lebaud passera à partir du mois de mars au quatrième lundi, soit les 26 mai et 23 juin
Nouveau textes
Lecture du « Stade du miroir comme formateur de la fonction du Je telle qu’elle nous est révélée dans l’expérience psychanalytique » de Jacques Lacan
- Par CORON O.
Exposé à Gap en mars 2025, dans le cadre du groupe de lecture De Freud et Lacan
Alors tout d’abord, pour situer ce texte, il faut savoir qu’il s’agit d’un texte important pour Lacan puisque ce que vous avez lu est la seconde mouture de son élaboration autour du stade du miroir, c'est-à-dire qu’il a jugé utile de refaire une communication sur le même sujet treize ans après la première et que tout au long des années 50 il va reprendre cette problématique spéculaire en l’articulant avec ses avancés conceptuelles. Son premier texte avait été rédigé en 1936, le titre en était différent Le stade du miroir, théorie d’un moment structurant et génétique de la constitution de la réalité, conçu en relation avec l’expérience et la doctrine psychanalytique. Texte exposé en Allemagne, lors du congrès de Marienbad et dont il n’y a plus de trace. Lacan, interrompu par Jones au bout des 10 minutes réglementaires n’ayant pas remis son texte aux organisateurs du congrès.
L’Ⱥmour
- Par Dhaini Pablo
« La psychanalyse n’a pas à rougir de parler d’amour »1
- Sigmund Freud
« Et vous voyez bien que puisque tous les dons sont possibles, c’est qu’aussi bien il ne s’agit même pas de ce qui peut ou non être donné, parce que là il s’agit bien de cette relation de l’amour dont je vous dis qu’elle est constituée par ce que le sujet, lui, donne essentiellement : c’est-à-dire ce qu’il n’a pas. »2
- Jacques Lacan
« L’amour peut naître d’une seule métaphore »3
- Milan Kundera
En 1915, soit il y a cent dix ans, Freud nous partage ses questionnements ainsi que ses considérations sur la guerre et sur la mort.4 Il nous fait notamment part de la désillusion provoquée par ce conflit hors du commun que nous nommons aujourd’hui la Première Guerre mondiale. Dans cette société européenne raffinée, où les amitiés entre les différents peuples sont possibles, comment le pire a-t-il pu se reproduire, dans une proportion encore inégalée ? Alors que l’homme de l’époque imaginait cette haine et cette violence mise à l’écart pour de bon, comment a-t-il pu entreprendre « ce par quoi il eût nié les fondements de sa propre existence »5 ? Freud l’indique clairement : cette déception, qui découle du fait que les meilleurs d’entre nous ont finalement pu commettre le pire, ne se justifie pas. Elle ne se justifie pas, car elle ne consiste qu’en la destruction d’une illusion.
L’ère du soupçon (Propos de la paranoïa commune)
- Par CORON O.
Exposé à Gap en novembre 2024 dans le cadre des conférences de psychanalyse de l’Ali Rhône-Alpes
Lorsque j’étais enfant, parmi les ouvrages qu’on trouvait dans la bibliothèque de mes parents, il y en avait un qui m’intriguait beaucoup, c’était Psychopathologie de la vie quotidienne, c’est un livre original parce que Freud n’y traite pas de maladie mentale, mais de nos bizarreries, des moments où la mécanique se grippe, où ça dérape, qu’il s’agisse d’un lapsus, d’un acte manqué ou d’un oubli, bref, des formations de l’inconscient. Il s’agissait pour lui dans ce livre de révéler à tous la dynamique de l’inconscient non pas comme quelque chose de spécifique aux grands malades, mais qui concerne aussi les gens équilibrés, ceux qui parviennent à aimer et à travailler pour reprendre la définition que donnait Freud de la santé mentale.
Sommes-nous mal barrés ?
- Par AREL P.
Je vais repartir pour cette dernière soirée de l’année sur un point de notre débat qui fait écho à d’autres travaux au sein de l’association lacanienne, à savoir la place que nous pouvons donner à ce que nous appelons depuis Freud la castration. L’exposé de Jean-Luc Cacciali nous a amené à nous interroger sur la place que peut tenir un sacrifice pour les hommes et les femmes, sacrifice dont il s’entendait bien qu’il s’agissait de la castration. Il nous a invité à examiner la question de savoir si la rencontre entre un homme et une femme peut se faire autrement qu’en passant par ce qu’il a appelé un sacrifice commun, la castration.
Tout en souscrivant à ce questionnement qui revient à dire qu’hommes et femmes ont affaire à la castration, il m’est apparu que je pouvais avoir quelques réserves sur cette proposition. Je peux aujourd’hui formuler un peu plus précisément ces réserves qui portent sur deux points. La première est sur ce rapport à la castration. S’il est indéniable qu’hommes et femmes ont affaire à la castration, même si c’est bien souvent sur un mode défensif, les modalités de rapport à la castration sont bien différentes du côté homme et du côté femme. La deuxième est sur ce terme de sacrifice lorsque nous parlons de la castration. En effet si la castration implique une perte, qualifier cette perte de sacrifice nous renvoie au cœur de notre débat de cette année concernant notre rapport à l’Autre, dont les modalités sont différentes selon que nous nous adressons à un Autre non barré ou à un Autre barré.