Agenda
Quelques conséquences psychiques de la différence anatomique entre les sexes inLa vie sexuelle, pp. 123-132
Lieu : grande salle de l’ALIRA, 6 cours Jean Jaurès à Grenoble
Ceux qui souhaitent intervenir sont invités dès à présent à contacter Amandine Jayet par e-mail :
Le fétichisme inLa vie sexuelle,pp. 133-138
Lieu : grande salle de l’ALIRA, 6 cours Jean Jaurès à Grenoble
Sur la sexualité féminine inLa vie sexuelle, pp. 139-155
Lieu : grande salle de l’ALIRA, 6 cours Jean Jaurès à Grenoble
Révision de la théorie du Rêve inLes nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse, pp. 13 à 44
Lieu : grande salle de l’ALIRA, 6 cours Jean Jaurès à Grenoble
Révision de la théorie du Rêve inLes nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse, pp. 13 à 44
Lieu : grande salle de l’ALIRA, 6 cours Jean Jaurès à Grenoble
Le rêve et l’occultisme,Les nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse, pp. 45 à 79
Lieu : grande salle de l’ALIRA, 6 cours Jean Jaurès à Grenoble
Informations
Nous venons d’apprendre le décès de notre collègue et amie Claire Feltin.
Membre depuis le début de sa création de notre école et de lAssociation Lacanienne Internationale, Claire y a apporté son discernement, sa connaissance clinique.
Nous avions partagé avec elle un séminaire avant la période du confinement et le début de sa maladie qui avait tout arrêté.
Elle est partie le mercredi 2 juillet 2025.
Depuis quelque temps, elle faisait au mieux avec sa maladie, toujours arrimée à la vie de façon tenace.
Claire comptait. Elle était praticienne de la psychanalyse. Sa formation, qui n’était ni médicale ni psychologique, contribuait sans doute au fait qu’elle soit au plus proche d’une analyse laïque. Cela avait son prix pour un jeune interne en psychiatrie.
La disparition de Claire est un très grand bouleversement pour tous ceux qui l’ont approchée de près, qui entretenaient avec elle un authentique lien de parole, qui avaient pour elle un profond attachement et respect.
Contrairement à ce qui est indiqué sur le livret, le séminaire de Christine Bouvier-Müh Préparation au séminaire d’hiver 2026 : À propos de Phénomènes de suggestion, phénomènes d’emprise et de captation de l’autre ne débutera pas le lundi 20 octobre, mais le lundi 13 octobre et il aura exceptionnelement lieu ce lundi de 19h à 20h30 et les fois suivantes à 20h30.
Nouveau textes
Quelle lecture pouvons-nous faire de ce que dit Lacan dans son adresse à nos collègues italiens ?
- Par REY SENTENAC F.
Journées d’étude de l'Association Lacanienne Internationale, 17 et 18 mai 2025 à Milan – Lacan en Italie
Je tiens d’abord à remercier très chaleureusement nos amis Marisa, Paolo et Alessandro, pour toutes les possibilités que nous avons eues ensemble de nous rencontrer et travailler à Chambéry, Grenoble et Milan, autour de celui qui a été notre analyste pour la plupart d’entre nous : Jean-Paul Hiltenbrand.
Il y a donc ces textes proposés à notre lecture (1953-1974).
Il y a ce souci de Lacan que son œuvre, sa pratique perdurent, et il tente de le faire valoir auprès des analystes ou futurs analystes italiens.
Et puis, il y a Lacan qui ne fait aucune concession, n’exploite aucun espoir quant à ce qui fait notre pratique. Pas de promesses pour ce devenir analystes, et d’ajouter : il faut seulement « accepter de prendre un risque ». Et quant à l’intérêt de cette pratique, il dira même : « Ce qui vient à la place de la vérité, tant attendu, c’est plutôt l’horreur ».
Un mot sur l’exposition se déroulant actuellement au Magasin CNAC Good Service, Good Performance (jusqu’au 31 août 2025)
- Par DANNET Eléa
Actuellement se tient une exposition très riche au Magasin CNAC de Grenoble (Espace Viallet-Bouchayer, au passage un bâtiment signé Eiffel à l’histoire étonnante) qu’il est possible de voir jusqu’à fin août.
Créées il y a entre quinze et quarante-cinq ans, et abordant les effets d’impératif du numérique et de ses soubassements scientifiques et capitalistes, ces œuvres pourraient bien, selon nous, tenir lieu d’oracle, où l’énonciation de Lacan sur la précession de l’artiste (mise ce printemps à l’honneur au travers de l’ouvrage d’Esther Tellermann Toujours l’artiste nous précède), sonne une nouvelle fois à cette occasion avec une singulière acuité.
Cet évènement nous a retenu en ce qu’il rassemble des œuvres questionnant notamment notre rapport au langage dans notre social, pas sans le relier au corps ou à la dialectique.
Nous souhaitons particulièrement évoquer la rencontre que nous avons pu faire avec Pipilottis Fehler de l’artiste Pipilotti Rist (1988) que l’on trouve dans la première salle, nous évoquant cet intermédiaire entre tension et rupture entre sujet, trait et objet.
Lecture du « Stade du miroir comme formateur de la fonction du Je telle qu’elle nous est révélée dans l’expérience psychanalytique » de Jacques Lacan
- Par CORON O.
Exposé à Gap en mars 2025, dans le cadre du groupe de lecture De Freud et Lacan
Alors tout d’abord, pour situer ce texte, il faut savoir qu’il s’agit d’un texte important pour Lacan puisque ce que vous avez lu est la seconde mouture de son élaboration autour du stade du miroir, c'est-à-dire qu’il a jugé utile de refaire une communication sur le même sujet treize ans après la première et que tout au long des années 50 il va reprendre cette problématique spéculaire en l’articulant avec ses avancés conceptuelles. Son premier texte avait été rédigé en 1936, le titre en était différent Le stade du miroir, théorie d’un moment structurant et génétique de la constitution de la réalité, conçu en relation avec l’expérience et la doctrine psychanalytique. Texte exposé en Allemagne, lors du congrès de Marienbad et dont il n’y a plus de trace. Lacan, interrompu par Jones au bout des 10 minutes réglementaires n’ayant pas remis son texte aux organisateurs du congrès.
L’Ⱥmour
- Par Dhaini Pablo
« La psychanalyse n’a pas à rougir de parler d’amour »1
- Sigmund Freud
« Et vous voyez bien que puisque tous les dons sont possibles, c’est qu’aussi bien il ne s’agit même pas de ce qui peut ou non être donné, parce que là il s’agit bien de cette relation de l’amour dont je vous dis qu’elle est constituée par ce que le sujet, lui, donne essentiellement : c’est-à-dire ce qu’il n’a pas. »2
- Jacques Lacan
« L’amour peut naître d’une seule métaphore »3
- Milan Kundera
En 1915, soit il y a cent dix ans, Freud nous partage ses questionnements ainsi que ses considérations sur la guerre et sur la mort.4 Il nous fait notamment part de la désillusion provoquée par ce conflit hors du commun que nous nommons aujourd’hui la Première Guerre mondiale. Dans cette société européenne raffinée, où les amitiés entre les différents peuples sont possibles, comment le pire a-t-il pu se reproduire, dans une proportion encore inégalée ? Alors que l’homme de l’époque imaginait cette haine et cette violence mise à l’écart pour de bon, comment a-t-il pu entreprendre « ce par quoi il eût nié les fondements de sa propre existence »5 ? Freud l’indique clairement : cette déception, qui découle du fait que les meilleurs d’entre nous ont finalement pu commettre le pire, ne se justifie pas. Elle ne se justifie pas, car elle ne consiste qu’en la destruction d’une illusion.
L’ère du soupçon (Propos de la paranoïa commune)
- Par CORON O.
Exposé à Gap en novembre 2024 dans le cadre des conférences de psychanalyse de l’Ali Rhône-Alpes
Lorsque j’étais enfant, parmi les ouvrages qu’on trouvait dans la bibliothèque de mes parents, il y en avait un qui m’intriguait beaucoup, c’était Psychopathologie de la vie quotidienne, c’est un livre original parce que Freud n’y traite pas de maladie mentale, mais de nos bizarreries, des moments où la mécanique se grippe, où ça dérape, qu’il s’agisse d’un lapsus, d’un acte manqué ou d’un oubli, bref, des formations de l’inconscient. Il s’agissait pour lui dans ce livre de révéler à tous la dynamique de l’inconscient non pas comme quelque chose de spécifique aux grands malades, mais qui concerne aussi les gens équilibrés, ceux qui parviennent à aimer et à travailler pour reprendre la définition que donnait Freud de la santé mentale.