Colloques
Conclusions des journées de Chambéry « Le refoulement aujourd'hui » 20 et 21 septembre 2008
Le refoulement originaire ce n'est pas vraiment une part refoulée dans la subjectivité mais c'est la part qui a manqué ou qui manque toujours dans le discours de l'Autre et qui a eu pour résultat la production d'un enfant, autrement dit le sujet. Le sujet émerge de cette part dans le discours de l'Autre qui a été manquante, refoulée, tout ce que vous voulez. C'est un dispositif qui, dans notre doctrine, notre conceptualisation, peut être intéressant dans la mesure où il nous rappelle, à chacun de nous, que nous sommes issus d'un manque, ou de quelque chose de refoulé dans le discours de l'Autre.
Peut-on parler de pulsion sans le préalable du refoulement ou comment est-on chassé du paradis ?
- Par CACCIALI P.
La question que je vais essayer de développer ici m'est venue lors d'une séance du Cercle de Recherche sur l'Autisme auquel je participe, cercle de recherche sous la direction de Marie-Christine Laznik à qui je dois, comme à Charles Melman, tout mon questionnement et ma vigilance concernant le travail avec les enfants autistes ou psychotiques. Je leur adresse cette réflexion, ainsi qu'à Marcel Czermak dont les travaux sur la psychose m'ont beaucoup inspirée dans ce que ce que je vais tenter d'aborder aujourd'hui.
Intermittences du refoulement
- Par AMIEL-DAL'BO M.
Premisses
- Par CHIARI A.
Refoulement et affect
- Par AREL P.
Pourquoi refoulons-nous ? Nous refoulons pour nous éviter des surcroits d'excitations pulsionnelles qui viendraient perturber le bon fonctionnement de notre corps. Mais si nous en croyons Freud, l'efficacité de ce mécanisme pour nous éviter ce type de désagréments est toute relative puisque nous refoulons le représentant de la représentation de la pulsion, alors que les quantités d'énergie pulsionnelle afférentes ne vont pas être refoulées, mais détachées de la représentation et éventuellement transformées en sentiments contraires, voire même en angoisse.